L’avancement dans le projet professionnel (bac pro, études supérieures techniques ou générales) rapproche la personne dys de son entrée sur le marché du travail. Les stages en entreprises sont souvent la première inclusion dans le monde professionnel.
À cette étape, il est important que la personne dys connaisse ses points forts et ses besoins spécifiques liés au TSLA. Cela lui permettra d’être en confiance et d’acquérir progressivement son autonomie.
Le soutien, la confiance des parents et de « l’entourage » sont importants.
Les études supérieures
La poursuite du parcours en études supérieures générales, techniques ou professionnelles, pour les personnes dys se fait, dans la plupart des cas, dans les mêmes conditions que durant la scolarité obligatoire avec la possibilité d’accompagnements et d’aménagements.
Cependant, ces aménagements peuvent nécessiter une réévaluation en fonction de l’organisation des études (recherches, travaux de groupe…).
Ces aménagements relèvent :
- du médecin scolaire via l’infirmière de l’établissement proposant le diplôme ou la formation (ou du médecin de famille en cas d’absence de médecin de l’Éducation Nationale)
- de « la Mission Handicap » pour les établissements rattachés à l’Université de l’Académie du lieu des études.
La poursuite du parcours en études supérieures générales, techniques ou professionnelles, pour les personnes dys se fait, dans la plupart des cas, dans les mêmes conditions que durant la scolarité obligatoire avec la possibilité d’accompagnements et d’aménagements.
Cependant, ces aménagements peuvent nécessiter une réévaluation en fonction de l’organisation des études (recherches, travaux de groupe…).
Ces aménagements relèvent :
- du médecin scolaire via l’infirmière de l’établissement proposant le diplôme ou la formation (ou du médecin de famille en cas d’absence de médecin de l’Éducation Nationale)
- de « la Mission Handicap » pour les établissements rattachés à l’Université de l’Académie du lieu des études.
Contact pour l’Université de Reims Champagne Ardenne (URCA)
Mission Handicap – Campus Croix Rouge – tél : 06 45 85 53 43
Ce service propose un accompagnement aux étudiants porteurs de TSLA tout au long du cursus universitaire. Il apporte conseil, écoute et aides (techniques ou humaines) dont l’étudiant pourrait avoir besoin.
À noter : Certaines écoles n’ont pas de référent handicap dans leur établissement et il est parfois difficile de faire reconnaitre le trouble et de faire accepter les aménagements. Il est alors possible de s’adresser à la MDPH.
L’entrée dans le monde du travail
Les TLSA perdurent à l’âge adulte. Quels que soient les parcours, scolaire, en études supérieures, en formation professionnelle, le jeune adulte qui a su compenser peut entrer dans la vie active sans obstacle mais il peut aussi éprouver des difficultés surmontables.
Plusieurs situations peuvent se présenter :
Sans RQTH (Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé)
La recherche de moyens de compensation à mettre en place doit s’organiser au plus tôt, c’est un gage d’une meilleure inclusion professionnelle. Il est possible de négocier certains aménagements avec son employeur si celui-ci est sensibilisé aux difficultés et atouts des Dys, ex : logiciel antidote.
Avec RQTH (Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé)
Avoir une RQTH est parfois utile et nécessaire pour mettre en place les moyens de compensation (accompagnement humain, installation adaptée, logiciels…) Elle ouvre droit à des avantages tant pour la personne que pour l’employeur.
Qui fait la demande ? Le jeune adulte ou l’adulte lui-même, ses représentants légaux.
La qualité de travailleur handicapé est reconnue sur décision de la CDAPH qui siège au sein de la MDPH. Le dossier est à transmettre à cette dernière avec le Cerfa 15692*01 (voir page 29) et le certificat médical rempli par le médecin traitant, médecin du travail ou médecin spécialiste.
Après examen du dossier, la commission procède à l’audition du demandeur avant de se prononcer sur l’attribution de la qualité de travailleur handicapé. De plus, l’obtention de la RQTH est indispensable pour bénéficier des interventions de l’AGEFIPH.
La RQTH peut également être sollicitée :
- dans le cadre d’un parcours en alternance ou en apprentissage, dès l’âge de 16 ans.
- ou pour obtenir des aménagements dans le cadre de concours (fonction publique ou autres), en précisant impérativement les aides demandées.
ATTENTION, il faut anticiper
- La demande est longue à instruire (environ 6 mois)
- La demande RQTH doit être notifiée lors de l’inscription à un concours.
Les organismes d’accompagnement
Les Missions Locale – PAIO
Les Missions locales et les PAIO sont des structures réservées aux jeunes de 16 à 25 ans.
Elles s’adressent à tous les jeunes (handicapés ou non) afin de les aider dans leur projet professionnel en leur apportant un suivi personnalisé et en favorisant leur accès à l’emploi.
Pôle Emploi
Pôle emploi a pour mission d’accueillir, indemniser, orienter et accompagner vers l’emploi tous les demandeurs d’emploi. L’accompagnement des publics en difficulté, y compris les travailleurs handicapés, est une priorité.
Localement, Pôle emploi et ses partenaires dont LADAPT mettent aussi en place des actions spécifiques pour favoriser l’inclusion professionnelle (Prestation d’Appui Spécifique (PAS) – forum de recrutement…).
Cap Emploi
Les Cap Emploi sont les interlocuteurs des personnes handicapées bénéficiaires de l’obligation d’emploi à la recherche d’un emploi et/ou d’une formation mais aussi des employeurs publics et privés (quel que soit leur effectif). L’accès à leurs services est gratuit.
Ils ont pour mission :
- d’élaborer des parcours d’insertion et accompagner les bénéficiaires vers l’emploi durable en milieu ordinaire de travail – de réaliser le placement du public bénéficiaire et apporter leur appui aux entreprises d’accueil, notamment pour le suivi des insertions réalisées
- d’intervenir sur des situations individuelles de maintien dont elles ont la connaissance.